Quelques mots pour vous expliquer ma façon de procéder
Dans cet onglet, je vais dresser une liste non exhaustive d’huiles essentielles avec leurs principales propriétés, celles qui sont pour moi les plus importantes.
Les propriétés seront développées dans l’onglet Chémotype.
Je ne ferai pas la description de la plante ou de l’arbre dont elles sont issues ( c’est très intéressant pour sa culture générale, mais dans la pratique…). D’ailleurs, je ne mettrai même pas la photo de la plante, mais une photo d’un de ces pays d’origine . En revanche je donnerai le nom latin, la partie la plante dont est issue la distillation et les principaux composés chimiques.
Pourquoi le nom latin ?
Non pas pour paraître prétentieux et briller en société, mais tout simplement car c’est l’identité même de la plante, un moyen de ne pas se tromper en achetant une huile essentielle. Par exemple, il existe différentes sortes de thym, de romarin, de camphrier, et la dénomination latine permet de les différencier. Et puis, lorsqu’on vous demandera quelle aromate vous avez mis dans votre poulet, vous pourrez simplement annoncer : quelques feuilles d’Artemisia dracunculus. Ca en jette. Bon, d’accord, c’est prétentieux.
Ex : le Basilic tropical : Ocimum ( le genre ) Basilicum ( l’espèce ) L ( initiale de l’auteur qui l’a dénommée pour la première fois, ici, Linné ) var basilicum( pour variété car, par exemple, il existe des dizaines de Ocimum basilicum, mais chacune a une seule variété ).
Pourquoi la partie de la plante ?
Car pour certaines plantes, la composition et les propriétés sont différentes selon cette partie utilisée pour la distillation et la fabrication de l’huile essentielle. Exemple typique de la cannelle dont on fait une huile avec l’écorce et une autre huile avec les feuilles.
Pourquoi les composés chimiques ?
Car c’est mon dada, mon péché mignon et surtout car cela permet de faire un premier classement dans les propriétés. Par exemple, une huile essentielle avec un pourcentage de monoterpénols, sera une huile anti-infectieuse, à des degrés différents selon le pourcentage et avec d’autres propriétés selon les autres molécules qui la composent.
Il faut savoir que ces pourcentages ne sont pas des chiffres exacts, mais une valeur approximative.
Pour les principaux composés chimiques de chaque plante, je mettrai donc le pourcentage suivi de la molécule et, entre-parenthèse, la famille moléculaire de cette molécule.
Attention
Les huiles essentielles sont à éviter chez les nourrissons et les femmes enceintes de moins de trois mois, et à prendre avec d’infinie précaution ( et encore, certaines sont formellement interdites ) pour les enfants et les femmes enceintes entre 3 et 9 mois et les femmes allaitantes. J’essaierai de mettre pour chaque huile les interdictions, en sachant que selon les sites, les livres, les auteurs, les interdictions différent pour une même plante. Je noterai donc ce que j’ai le plus couramment trouvé lors de mes recherches. J’ai écrit un article spécifique sur les précautions à prendre avec les huiles essentielles, et les toxicités rencontrées.
Il est aussi conseillé de tester chaque huile essentielle afin de s’assurer de ne pas présenter d’allergie. Pour la plupart, une goutte pure sur le poignet ou le creux du coude, et on attend 24 heures. Si pas de réactions ( rougeurs, démangeaisons… ), hourrah. Dans le cas contraire, on raye de sa liste cette huile essentielle. Pour certaines huiles essentielles ( je l’indiquerai ), mélanger une goutte avec de l’huile végétale et faire le test.
Voilà, c’est fini pour cette introduction générale et passons donc dans le vif du sujet, avec notre première huile essentielle, le basilic tropical.
PS : C’est l’estragon pour le poulet. Délicieux.